Dans moins d’une semaine, l’édition 2022 du Mondial de l’Automobile de Paris ouvrira officiellement ses portes. Un scénario qui, il y a exactement vingt ans, a permis à Opel de montrer pour la première fois au public le Meriva, l’ancêtre de l’actuel Crossland. Polyvalence, habitabilité, style attrayant et dimensions extérieures compactes ont été les éléments les plus appréciés de cette première génération du monospace allemand, qui est entré en production au printemps de l’année suivante dans l’usine espagnole de Saragosse.
Le Meriva était un monospace de cinq places sur deux rangées, mais grâce au nouveau système FlexSpace, anticipé sur le prototype Concept M exposé six mois plus tôt au Salon de l’automobile de Genève, il offrait au conducteur la possibilité de régler individuellement les sièges arrière pour exploiter au mieux l’espace disponible et maximiser le confort. « Pour développer l’Opel Meriva, nous sommes partis d’une feuille blanche. C’était la seule façon de parvenir à l’extraordinaire flexibilité de son intérieur », racontait en 2002 Hans H. Demant, alors directeur technique d’Opel, « Le résultat final prouve une fois de plus que, par rapport à la concurrence, nos designers sont à la pointe du monde en matière de design intérieur ». En bref, nous parlons d’un projet conçu pour le segment B et né du succès de l’Opel Zafira, mais complètement nouveau, embrassant des moteurs à essence et turbodiesel de 1.600-1.800 cc.
Le prestige de l’Opel Meriva a été reconnu quelques mois après ses débuts, en novembre plus précisément, lorsque le British Institute of Automotive Engineers lui a décerné le MPV Design Award pour la fraîcheur de sa ligne extérieure. Sept ans après son entrée sur les chaînes de montage de Saragosse, il était temps pour l’Opel Meriva de faire ses adieux à l’entreprise : la production de la première génération du monospace allemand s’est terminée en 2010, lorsqu’elle a été remplacée par la deuxième génération avec ses portes latérales caractéristiques s’ouvrant en forme de livre.
