Avant de passer l’examen du permis de conduire, un nombre d’heures de conduite est requis. Mais ce dernier peut varier selon certains cas.
Comme pour n’importe quel examen, celui de la conduite en auto-école nécessite également une bonne préparation. Avant l’épreuve ultime, il s’avère indispensable de s’entraîner suffisamment en effectuant plusieurs heures de conduite.
En effet, cela va jouer grandement pour décrocher le permis du premier coup. De plus, un candidat qui a su se préparer à l’avance saura mieux gérer son niveau de stress et passer son examen sans trop de difficulté.
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Au moins 20 heures de conduite obligatoire pour les apprentis conducteurs !
Étant donné que chaque auto-école a ses propres forfaits horaires pour ses formations, le candidat choisira lui-même les heures de conduite qui lui conviennent. Cela lui permettra d’ailleurs de mieux gérer son temps.
L’essentiel est de faire le maximum de conduite pour bien se familiariser avec la voiture et adopter les bons réflexes au volant. D’une manière générale, la majorité des établissements d’enseignement de conduite propose un forfait de 20 heures de conduite.
En effet, c’est le nombre d’heures minimum de formation traditionnelle à la conduite imposé aux apprentis conducteurs. Il s’agit là même d’une condition sine qua non pour les candidats souhaitant se présenter à l’examen du permis de conduire. Cette disposition concernant les heures de conduite minimum pour les véhicules à moteur de la catégorie B a été mise en place conformément à l’article 4 de l’arrêté du 22 décembre 2009.
Les cas d’exception
Les 20 heures de conduite peuvent ne pas être obligatoires selon les cas suivants :
- Le candidat à l’examen est déjà titulaire d’un permis étranger, mais il doit le repasser en France ;
- Le candidat est dans l’obligation de passer à nouveau son permis à la suite d’une infraction. (cas d’annulation de permis)
Les 20 heures de conduite sont-elles vraiment suffisantes pour décrocher le permis ?
Contrairement à ce que de nombreux candidats pensent, les 20 heures de conduite ne seront généralement pas suffisantes pour maîtriser un véhicule. En effet, la capacité d’apprentissage de chaque conducteur sera différente. Certains assimileront plus rapidement et auront même une bonne aisance derrière le volant tandis que les autres vont prendre plus temps à assimiler les notions de conduite durant les heures de formation.
Les candidats moins expérimentés devront alors rajouter plusieurs heures de conduite avant d’affronter leur examen. Avec ces heures supplémentaires, il faut bien entendu s’attendre à un surcoût au niveau du tarif de la formation.
En France, la moyenne d’heure de conduite des apprentis conducteurs est estimée à environ 35 heures de formation. La plupart des établissements de conduite proposent des forfaits de 5 ou 10 heures aux aspirants conducteurs.
Un temps réduit pour un permis boîte automatique
Il convient de préciser que pour les candidats qui vont passer leur examen avec un véhicule à boîte automatique, les 20 heures de formation de conduite ne seront pas nécessaires. La durée de la formation sera même réduite à 13 heures, car il n’y aura pas d’initiation à la manipulation des commandes mécaniques de la boîte de vitesse. L’apprenti pourra alors se focaliser un peu plus sur les codes qui régissent la circulation.
Cependant, si les candidats souhaitent plus tard conduire un véhicule à boîte manuelle (permis B), ils devront réaliser une formation supplémentaire quelques mois après l’obtention de leur permis BEA. 7 heures de formation seront alors nécessaires pour compléter les 13 heures effectuées en véhicule à embrayage automatique.
Il est à noter que le permis BEA peut aussi bien être passé en auto-école traditionnelle qu’en candidat libre.
Qu’en est-il des heures de conduite pour les candidats libres ?
L’avantage de se présenter en tant que candidat libre à l’examen de conduite est qu’il n’y a pas d’heures minimum obligatoires imposées par la loi pour la conduite.
L’évaluation des compétences reste toutefois le même que pour un candidat issu d’une auto-école. Il s’agit, entre autres, de la maîtrise du véhicule, du respect des règles de circulation ou encore le fait d’avoir un comportement exemplaire au volant.
Prévoir une voiture adaptée et un accompagnant expérimenté
Il faut tout de même noter que le ministère a fixé des conditions pour les candidats libres. L’accompagnateur, par exemple, doit être titulaire d’un permis B d’une ancienneté d’au moins 5 ans (sans infraction ni annulation).
Il y a aussi le véhicule qui devra avoir un aménagement spécial pour l’apprentissage de la conduite, comme une double commande, des rétroviseurs en plus, etc.). Enfin, l’aspirant conducteur lui-même devra être âgé d’au moins 16 ans et avoir en sa possession un livret d’apprentissage en version papier ou numérique.