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Aston Martin recherche des fonds : les Saoudiens et les États-Unis en première ligne

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La marque Aston Martin a connu une longue série de changements notables au cours des deux dernières années. Avec le nouveau propriétaire Lawrence Stroll, le constructeur britannique fait ses débuts en Formule 1 en reprenant l’équipe Silverstone (née sous le nom de Jordan, mais qui a également connu Midland, Spyker, Force India et Racing Point). Stroll avait à la même époque obtenu les services du manager Tobias Moers, venant d’AMG, mais l’a ensuite torpillé, le remplaçant par l’ancien pilote Ferrari Amedeo Felisa. Il y a eu beaucoup de remaniements au sein de l’équipe technique, et pendant ce temps, le côté produit a dû faire face au lancement du SUV DBX et aux problèmes de développement et de fiabilité de la série limitée Valkyrie.

En proie à de graves difficultés financières pendant la période Covid et avec une chute vertigineuse de la valeur de l’action après une période relativement brillante sous la direction de Palmer, Aston Martin a opéré plusieurs stratégies financières pour éliminer les licenciements. Toutefois, pour maintenir fermement les objectifs, des fonds supplémentaires seront nécessaires. Selon Autocar, citant ses propres sources, le constructeur est à la recherche d’actionnaires importants en Arabie saoudite (Aramco est un sponsor de l’équipe de F1) et dans l’ouest des États-Unis. Aujourd’hui, la société a 1,4 milliard d’euros d’obligations, de traites bancaires et de prêts en cours : elle ne peut pas s’endetter davantage sans l’apport de liquidités supplémentaires par de nouveaux investisseurs.

Les coûts futurs à supporter sont nombreux : développement de plateformes pour les voitures électriques, production courante, projets spéciaux. En tout cas, Aston Martin n’a pas commenté les rumeurs concernant l’arrivée d’éventuels actionnaires, ni sur le budget des voitures routières, ni sur le discours de la Formule 1. La course aux nouveaux fonds pourrait être l’une des questions les plus pressantes à résoudre, sinon la plus importante, car c’est précisément le maintien à long terme du secteur automobile qui serait en jeu. Et ce n’est pas rien.