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CNH Industrial, les tracteurs deviennent également électriques

CNH Industrial, anche i trattori diventano elettrici

CNH Industrial est mondialement connu pour la production et la commercialisation d’équipements agricoles et de construction, de véhicules industriels et commerciaux, de bus et de véhicules spécialisés, ainsi que de moteurs et de transmissions connexes. Mais le moment est également venu pour l’entreprise italo-américaine de relever le défi fatidique de l’électrification, l’Italie étant un acteur majeur dans ce processus. Mais il faut d’abord résoudre une question qui taraude le secteur depuis plusieurs mois, voire plusieurs années : la crise des semi-conducteurs.

L’Italie est très importante pour nous. La plus grande acquisition dans le secteur de la construction, Sampierana, est italienne et a récemment financé une autre usine pour l’assemblage de mini-pelles : c’est un exemple d’investissement. Et puis nous investirons dans un nouveau siège régional pour notre équipe à Turin. En outre, la main-d’œuvre en Italie est qualifiée et son coût est raisonnable », a commenté Scott Wine, le PDG de CNH Industrial. Le chiffre d’affaires du groupe italo-américain devrait avoisiner les 20 milliards de dollars en 2022, malgré comme évoqué la question de la pénurie de composants clés comme les puces électroniques :  » La disponibilité de la plupart des puces s’est améliorée par rapport à l’année dernière. Avec la probabilité d’une récession mondiale, et donc d’une baisse de la demande, l’allocation des puces automobiles sera plus faible, la situation devrait donc s’améliorer au cours de l’année prochaine ».

Optimisme prudent donc pour l’avenir, alors que le processus d’électrification prend de l’ampleur : le vin a annoncé que les premiers véhicules équipés de moteurs électriques seront des petits tracteurs de faible puissance. Un dernier commentaire sur la scission d’Iveco six mois après son officialisation :  » Je ne le regrette pas, bien au contraire. Nous sommes toujours très proches car Fpt est notre fournisseur de moteurs, mais nous avons des clients différents avec des cycles d’investissement différents, il est donc préférable pour nous deux d’être séparés ».