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Ferrari, l’histoire du Mythos

Ferrari, la storia della Mythos

Mercedes a annoncé l’arrivée d’une série spéciale de véhicules exclusifs, baptisée « Mythos ». Ceux d’entre vous qui sont des aficionados de Ferrari se souviendront du prototype Mythos de Pininfarina présenté en 1989 au Tokyo Motor Show, lorsque la capitale japonaise était encore l’un des centres automobiles du monde. Le fait que tant de temps se soit écoulé est immédiatement visible : à partir de 2023, le salon changera de nom pour devenir « All-Japan Industry », précisément parce que parler uniquement de voitures ne semble pas être une garantie de succès.

Pour en revenir à la querelle de noms, vraisemblablement involontaire, entre Mercedes et Ferrari, on peut certainement dire qu’elles sont arrivées les premières à Maranello. Le Mythos avec le Cavallino était une étude créée autour du moteur et du châssis de la Testarossa. Il s’agissait d’une réinterprétation des légendaires barchettas des années 1950 et 1960, et avait en fait des lignes absolument essentielles. La forme était un coin presque parfait, avec des groupes de feux avant très modernes (ils feraient bonne figure sur les supercars d’aujourd’hui) et des feux arrière intégrés au ras de la carrosserie, intégrés dans une seule bande horizontale. La forme des roues a été reprise sur les Ferrari ultérieures.

Le Mythos est un biplace sec, sans couverture pour les occupants. L’absence de vitre latérale était compensée par un pare-brise enveloppant à forte inclinaison. À l’arrière, pour rester fidèle au minimalisme esthétique et à la nécessité aérodynamique, on trouve un généreux spoiler avec un support central télescopique, fusionné avec les côtés. Prises d’air bien visibles situées près des passages de roue.

Une grande quantité de fibre de carbone a été utilisée pour les parties mobiles de la carrosserie, tandis que l’intérieur a été conçu pour accueillir une majorité de la couleur rouge. La voiture n’a jamais dépassé le stade du prototype, mais son calendrier est intéressant : juste après la F40, bien avant la F50. Qui sait si la Mercedes Mythos parviendra à susciter la curiosité que ce concept particulier avait suscitée à l’époque.