L’électrification de la mobilité touchera bientôt le monde des flottes d’entreprise dans sa totalité. Une étude réalisée par Geotab montre comment, surtout en Italie, leur transformation serait extrêmement avantageuse pour les entreprises elles-mêmes, ainsi que pour l’environnement, bien sûr : on parle d’une économie de plus de 7 tonnes de CO2 pour chaque véhicule remplacé contre plus de 5 tonnes en moyenne en Europe, et d’environ 12 035 euros en termes de coût total de possession net d’incitations, plus ou moins 2 500 euros de plus que la moyenne européenne.
Cette étude, qui a analysé les coûts d’exploitation et l’impact environnemental de 46 000 véhicules connectés à moteur à combustion interne dans 17 pays en les comparant aux versions 100% électriques correspondantes, a également été analysée par l’édition d’aujourd’hui de la Repubblica : chiffres en main, le journal souligne que le total des émissions de CO2 économisées sur le Vieux Continent pourrait dépasser 156 000 tonnes (en tenant compte d’une durée de vie moyenne des véhicules électriques de 7 ans et du fait que la combustion d’un litre de carburant produit environ 2,3 kg de CO2). Il est donc nécessaire d’accélérer, également parce que du point de vue de l’autonomie des déplacements, le fossé semble avoir été comblé au point qu’aujourd’hui, dans les pays européens analysés, près de 9 véhicules sur 10 se sont montrés capables de garantir une autonomie suffisante dans au moins 98% des trajets effectués.
Et c’est là qu’interviennent les incitations, qui peuvent être décisives, surtout au niveau des États : citant la même étude que ci-dessus, le journal souligne qu’avec une a0agevola0on égale à une remise moyenne de 6 500 euros, la rentabilité des véhicules électriques en Europe augmenterait d’environ 9 %. À tel point que Franco Viganò, directeur national de Geotab Italia, explique : « Malgré notre retard général sur le marché de l’électricité par rapport à d’autres pays, l’approbation du décret Aiuti-bis qui a étendu les incitations écologiques aux flottes d’entreprise peut représenter un nouvel élan pour l’Italie.
