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Marchionne, un ministre parfait pour Joe Biden

Lapo Elkann ricorda Marchionne: “Grazie Sergio”

Dans le Corriere della Sera, Massimo Gramellini a consacré une page aux mémoires de Sergio Marchionne, le manager décédé en 2018 alors qu’il était encore à la tête de FCA. L’article s’intitule « Le memorie che Marchionne non ha potuto scrivere » (Les mémoires que Marchionne n’a pas pu écrire) et raconte certaines des histoires personnelles de Marchionne, une personnalité qui, après sa mort, a néanmoins continué à diviser, à l’extérieur et à l’intérieur de FCA (maintenant Stellantis, après la fusion avec PSA), à l’extérieur et à l’intérieur de Ferrari (en Formule 1 et au-delà).

Cela commence par ce que Marchionne avait dit de sa carrière post-FCA. Le dirigeant aurait voulu garder les rênes de Ferrari, mais en dehors de cela, il se serait également efforcé de préserver sa proverbiale confidentialité (en se réfugiant dans les montagnes suisses), tout en écrivant ses mémoires (en les dictant à un journaliste).

Parmi les sujets qu’il aborde, il y a inévitablement la politique, évidemment « en passant ». Marchionne n’était pas disposé à se faire élire ou à participer à des programmes gouvernementaux. Mais il était prêt à faire une exception : pour Joe Biden, l’actuel président des États-Unis, et vice-président à l’époque de Barack Obama. « Joe Biden : je ne sais pas s’il se présentera tôt ou tard à la présidence des États-Unis, bien que son fils mourant lui ait fait promettre qu’il le ferait… Il m’a demandé un jour si j’accepterais d’être son ministre ou son conseiller en affaires. Là, pour Joe, je ne pourrais vraiment pas dire non. À une condition, bien sûr, celle que j’ai exigée des autres et de moi-même partout où je suis allé : être capable d’améliorer le lieu où je vis. Sinon, je ne serais d’aucune utilité », aurait déclaré M. Marchionne dans l’article.

En ce qui concerne la politique italienne, Gramellini se souvient toutefois d’une phrase plutôt solennelle de Marchionne : « La politique en Italie est trop compliquée et en même temps souvent trop peu sérieuse ». Mario Monti, qui ne le connaissait pas, lui a dit un jour qu’il gardait sa chaise chaude – pendant qu’il était au gouvernement. Les deux hommes étaient en bons termes, mais peut-être même que cela n’aurait pas convaincu Marchionne de faire partie d’un gouvernement, même technique.