Depuis des mois, des rumeurs circulent sur une éventuelle entrée de McLaren dans le segment des SUV. D’autre part, les principaux constructeurs automobiles concurrents ont franchi le pas il y a quelque temps déjà ou sont sur le point de le faire : Porsche l’a fait avec le Cayenne, Lamborghini l’a fait avec l’Urus, et Ferrari le fera bientôt avec la nouvelle Purosangue. Le seul absent semble être McLaren, mais l’absence de la marque britannique pourrait être plus courte que prévu. Il y a quelques jours seulement, le PDG Michael Leiters s’est ouvert à ce scénario, et maintenant une nouvelle confirmation est arrivée.
En fait, comme le rappelle Carscoops, le numéro un de McLaren a déjà reconnu que le marché des SUV est très intéressant, mais que pour y entrer, McLaren devrait réussir à faire un crossover qui incarne l’ADN de l’entreprise. Ce n’est pas un défi facile à relever, mais c’est un défi que Leiters, qui a acquis une grande expérience des SUV au fil des ans, a dirigé le développement du Cayenne alors qu’il travaillait chez Porsche, et plus récemment le développement de la nouvelle Purosangue (qui doit faire ses débuts à la fin du mois prochain) alors qu’il était ingénieur en chef chez Ferrari. J’ai développé un SUV chez Ferrari, j’en ai développé un chez Porsche, donc j’adore les SUV. Mais on ne le fera pas pour moi. Bien que je pense que c’est un marché très important. Elle l’est toujours et continue de se développer. C’est un segment de marché très intéressant », a déclaré M. Leiters à Autocar il y a quelques jours.
Selon le numéro un de la marque britannique, le positionnement dans la gamme d’un éventuel SUV serait vraiment unique, et résoudrait en partie le problème du chevauchement des modèles dans les segments où McLaren opère actuellement. Dans tous les cas, le sujet des partenariats reste d’actualité, surtout après les rumeurs qui ont rapproché McLaren d’Audi et de BMW ces dernières semaines. Là encore, Leiters semble avoir les idées claires : « La question n’est pas de trouver ou non un partenaire, mais de trouver le bon partenaire. Avoir un partenaire technologique pour créer des synergies est la priorité. Mais il faut que ce soit le partenaire idéal pour nous, car nous devons garder notre ADN intact ».
