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Mercedes-Benz fait ses adieux au marché russe

Russia, produzione auto dimezzata nel 2022

Le retrait des constructeurs automobiles européens de Russie ne s’arrête pas. Le dernier en date à annoncer qu’il quitte le pays dirigé par Vladimir Poutine est Mercedes-Benz, qui a annoncé son intention de vendre les parts de ses filiales industrielles à la chaîne de concessionnaires automobiles Avtodom et ses services financiers à un investisseur local, ne laissant ainsi aucune trace de sa présence sur le marché local. Selon Mercedes-Benz, la transaction ne devrait pas avoir d’effets significatifs sur la rentabilité et la situation financière du groupe allemand au-delà de ceux déjà signalés au cours des trimestres précédents.

Le directeur financier de Mercedes-Benz Russie, Harald Wilhelm, a déclaré que « la réalisation définitive de la transaction est soumise à l’approbation de l’autorité et à la mise en œuvre des conditions contractuelles convenues ». Selon Autonews, un porte-parole de Mercedes-Benz a déclaré que la participation de 15 % de la société dans le constructeur russe de camions Kamaz ne serait pas affectée par la transaction et devrait donc être transférée à Daimler Truck cette année comme convenu. Avtodom, qui héritera ainsi des filiales industrielles russes de Mercedes-Benz, s’apprête à sélectionner un partenaire technologique pour poursuivre l’exploitation des installations de production dans la zone industrielle d’Esipovo, au nord-ouest de Moscou, où Mercedes-Benz possède une usine de construction de véhicules. Pour rappel, le constructeur automobile étoilé avait suspendu sa production en Russie au début du mois de mars.

Comme indiqué, Mercedes-Benz n’est que le dernier d’une longue liste de constructeurs automobiles qui ont décidé de se retirer du marché russe. Le groupe Volkswagen, par exemple, cherche un investisseur pour reprendre l’usine de Kaluga, dont la production a été arrêtée immédiatement après le début de la guerre en Ukraine, tandis que Toyota a déclaré qu’il cesserait de produire des véhicules dans le pays dirigé par Poutine. Sans oublier Nissan, qui a annoncé qu’il vendrait ses activités en Russie à une entité publique pour 1 euro, subissant ainsi une perte d’environ 100 milliards de yens, et Renault, qui a décidé de vendre sa participation majoritaire dans AvtoVAZ à un institut scientifique russe, signant un accord qui comprend toutefois une option de six ans en faveur de Lausanne pour racheter la participation.