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Stellantis, pas de division entre électrique et endothermique.

Stellantis, niente divisione tra elettriche e endotermiche

Il n’y a pas de spin-off en vue pour la division EV de Stellantis. Le groupe dirigé par Carlos Tavares a confirmé qu’il n’y a pas d’évaluation en cours concernant la possibilité de séparer les activités qui s’occupent des voitures électriques de celles qui travaillent plutôt sur les voitures à moteur endothermique. Ces dernières semaines, un certain nombre de marques automobiles ont annoncé une telle démarche, notamment Ford et Renault. Richard Palmer, directeur financier de Stellantis, a dissipé tout doute sur le fait que la société issue de la fusion entre FCA et PSA n’a aucune intention de le faire.

« Nous devons gérer l’activité et les ressources dont nous disposons pendant cette transition », a déclaré le directeur du groupe. « Il y a des avantages à disposer du flux de trésorerie généré par l’activité de combustion interne pour les investissements que nous devons réaliser. Au moment où la fusion a été proposée, des évaluations ont été faites pour le changement de structure, mais aucun changement majeur n’est prévu. » Les déclarations de Palmer sont intervenues en marge de la publication des chiffres trimestriels, le groupe ayant pu renforcer sa position sur le marché. Le premier trimestre 2022 se termine positivement pour Stellantis.

L’entreprise issue de la fusion entre FCA et PSA a déclaré un chiffre d’affaires net de 41,5 milliards d’euros au cours des trois premiers mois de l’année, soit une hausse de 12 % par rapport aux 37 milliards d’euros du premier trimestre 2021. Cette croissance a été justifiée par Stellantis par l’amélioration des prix et de la gamme de produits, ainsi que par des taux de change plus favorables. Les livraisons, en revanche, sont en baisse, principalement en raison du manque de commandes de fournitures de semi-conducteurs : les chiffres parlent de 1 374 000 unités enregistrées, soit 12 % de moins qu’en 2021. En ce qui concerne les mois à venir, il existe une grande incertitude quant à ce qui pourrait se passer en raison de la hausse des coûts des matières premières, le groupe pouvant éventuellement augmenter ses coûts prévisionnels.