Le déclin des ventes de Volvo se poursuit. Depuis plusieurs mois, la marque suédoise ne parvient pas à s’accommoder d’une reprise du marché, un scénario qui s’est répété en juillet : 44 664 voitures vendues par Volvo pour le mois dans son ensemble, soit une baisse de 21,5 % par rapport à juillet de l’année dernière. Un résultat moins que satisfaisant pour la marque, qui met en cause les contraintes d’approvisionnement des mois précédents, causées principalement par les fermetures liées à Covid en Chine.
En ce qui concerne les modèles de la marque suédoise, le plus gros vendeur en juillet a été le XC60, avec 16 261 voitures livrées, suivi du XC40 avec 10 640 unités enregistrées et du XC90 avec 7 764 ventes. En ce qui concerne les marchés individuels, l’Europe est restée la principale zone commerciale de Volvo avec des ventes de 15 893 unités en juillet, soit une baisse de 29,1 % par rapport au même mois de l’année précédente. Les immatriculations des modèles de la gamme Recharge ont représenté 39,9 % des livraisons totales sur le Vieux Continent pour l’ensemble du mois. Derrière l’Europe, la Chine arrive par une poignée d’immatriculations : 15 487 voitures Volvo ont été livrées au pays asiatique en juillet, soit une hausse de 6,4 % par rapport au même mois de l’année précédente. Le podium est complété par les États-Unis, qui, avec 8 686 unités livrées au cours du mois, ont enregistré une baisse de 40,7 % par rapport à juillet de l’année dernière : les modèles Recharge y ont représenté 14 % des ventes totales.
« Nous continuons à constater une nette amélioration de la stabilisation de notre chaîne d’approvisionnement, à tel point qu’en juillet, il a été possible de confirmer la tendance positive de la production déjà observée en juin », a déclaré Volvo dans une note officielle. « Si la normalisation se poursuit, nous nous attendons à ce que la production augmente progressivement dans les mois à venir. Face à cette amélioration attendue, nous prévoyons que les ventes aux particuliers pour l’ensemble de l’année 2022 resteront inchangées, voire légèrement inférieures, aux volumes de 2021″.
